Pour Florence et Hussein

Vive leur libération !

Lectures Diaboliques

Tibor TakacsUne jeune femme est en train de lire un « pulp », un de ces vieux livres d’épouvante imprimés sur papier à bon marché. Etrange phénomène, elle a l’impression de vivre l’horrible récit : occasion d’un » film dans le film «qui nous prend à la gorge dès le début. Heureusement, quand elle est sur le point d’être trucidée par le savant fou défiguré, elle lui échappe en… refermant le livre. Mais elle trouve bientôt un autre ouvrage du même auteur, encore plus morbide, qui porte une mention troublante :« non-fiction ». Et tout se complique : les vrais crimes commencent, l’assassin n’est pas si imaginaire que ça, c’est l’auteur, qui s’est mis en scène lui-même dans ses livres. Idée magnifique ! Tibor Takacs (réalisateur de « La fissure » ») a su l’exploiter habilement en concevant un univers qui a la naïveté du chromo, basculant constamment des années 50 à l’époque actuelle et de l’imaginaire au réel. On pense bien sûr à la saga de « Freddy », et « Lectures diaboliques » ne souffre pas de la comparaison — il a, en outre, un charme suranné qui remplace avantageusement le clinquant facile style séries U.S.

L’aube de l’apocalypse

L'aube de l'apocalypseQuand le film commence, on se demande s’il ne s’agit pas d’un remake de «Dr Folamour » ou de « Point limite zéro ». Les Russes, accidentellement, lancent des missiles contre l’Amérique (une mutinerie militaire contre la détente). Un carton à la fin du film semble dire que cela s’est effectivement passé sans graves conséquences. Mouais ! Alors que le climat est à la détente… Très vite, le Gorbatchev de la fiction annonce qu’il s’agit d’une erreur. Et son homologue américain, tout aussi progressiste, est prêt à la croire. Mais l’avion du président se crache et le ministre de l’Intérieur, du genre qui croit qu’il faut faire exploser ses bombes atomiques pour gagner la guerre, prend sa succession, décidé à mener la guerre totale. Tout cela semble suranné et dépassé, en cette période de détente Est-Ouest. Mais Jack Sholder, qui s’y connaît en matière de suspense (« Hidden »), joue habilement avec le manichéisme primaire et réussit à créer un climat d’angoisse et de suspense efficace.

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