Pour Florence et Hussein

Vive leur libération !

Le bonheur a encore frappé

Le bonheur a encore frappéPrésenté à Cannes dans la section Perspective du cinéma français, le film de Jean-Louis Trotignon fit sensation. Dans un style très proche de «Harakiri» ou des dessins de Reiser, Trotignon a réalisé le film le plus outrancier, le plus craignos et le plus délirant qui soit ! Les baufs français sont à l’honneur, avec leur mesquinerie, leur médiocrité et leur vulgarité érigées à l’état d’œuvre d’art. En Achille Pinglard, Jean-Luc Bideau met le paquet. Chef de famille banlieusarde, surveillant «lèche-cul» dans une usine d’armement, Pinglard ne recule devant aucune mesquinerie ni aucune atrocité pour récupérer du fric ou se débarrasser d’un gêneur familial. Et le choix ne lui manque pas avec une femme caissière de ciné porno, une fille handicapée par une minerve de plâtre, un fils chômeur et drogué, une belle-mère paralysée, etc. La fresque peinte par Trotignon va faire grincer des dents parce qu’elle est trop exagérée pour ne pas refléter la réalité, trop vitriol pour ne pas faire mouche !

Comment claquer un million de dollars par jour

Comment claquer un million de dollars par jourAprès des films comme «Les guerriers de la nuit», «Long riders, le gang des frères James», «48 heures» ou «Les rues de feu», on s’étonne que Walter Hill ait choisi un sujet de comédie aussi léger et aussi éloigné de ses préoccupations de violence habituelles ! Ici, un joueur de base-ball bien ringard se retrouve affublé d’un étrange héritage. Pour gagner la fabuleuse fortune d’un défunt oncle, il doit être capable de dépenser 330 millions de dollars en 30 jours… Soit 11 millions de dollars chaque jour ! Mais il ne peut ni détruire ni donner ce qu’il achète et doit, le dernier jour, se présenter devant notaire sans rien posséder d’autre que les vêtements qu’il porte sur lui. Le joueur de base-ball, entre ses amis à qui il ne peut révéler le secret, et les administrateurs qui aimeraient continuer à gérer l’héritage pour leur compte, se voit mettre bien des bâtons dans les jambes… Walter Hill retrouve dans cette course-poursuite à la dépense, son goût pour le paroxysme. Et le jeu particulièrement chargé, de la star noire Richard Pryor (bête américaine de music-hall, mais aussi vedette de films comme «Superman 3») l’y aide beaucoup. Pendant tout le film, fort drôle au demeurant, on se dit «Moi, si j’étais à sa place…» cela prouve que la comédie, même peu subtile et souvent hystérique, de Walter Hill fonctionne bien surie public.

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