Kimberley, ancien responsable des services secrets de Sa Majesté, a dérobé des informations confidentielles sur le réseau KGB, juste avant de passer à l’Est. Il devient donc agent du KGB et retourne en Angleterre quelque temps plus tard, après avoir subi une intervention chirurgicale qui le rend méconnaissable. Il revient dans la ferme intention de récupérer des documents secrets sur microfilms… pour les vendre au plus offrant. Double vie et triple jeu, Kimberley agent double devient la cible à abattre d’Est en Ouest. Terence Young est un spécialiste de l’espionnage («James Bond»). «La taupe» est un classique du genre, embrouillé à souhait, et servi par une remarquable interprétation de deux géants : Michael Caine et Laurence Olivier.
KGB, the secret war
L’intrigue est très obscure et on met un moment pour savoir qui appartient à quel camp ! Car «KGB, the secret war» raconte une guerre… secrète, se passant le plus souvent dans la nuit et à l’écart des regards indiscrets. Un espion soviétique veut, pour des raisons de cœur, abandonner ses activités secrètes. Pour passer à l’Ouest et échapper aux tueurs soviétiques, il vole documents scientifiques américains et listes de noms d’espions soviétiques. Les Russes le traquent, les Américains le protègent… mais tous le manipulent. Ce jeu d’espions serait tout à fait stérile et sans intérêt (du point de vue cinématographique), si le réalisateur ne s’était attaché à peindre un personnage central émotionnellement et psychologiquement fort. L’espion soviétique (que les uns appellent Piotr et les autres Peter) avait une famille en Urss. Ses chefs lui ont annoncé que femme et enfant étaient morts dans un accident. Il a donc refait sa vie avec une jeune Américaine. Mais, au beau milieu de ce manège d’agents secrets et de doubles jeux, les vilains rouges font surgir le gamin. De quoi troubler la détermination du papa de passer à l’Ouest…