Pour Florence et Hussein

Vive leur libération !

La forêt d’émeraude

Un père à la recherche de son fils. Depuis des années, il s’enfonce dans la forêt vierge amazonienne parce que, un jour, un petit garçon de 7 ans s’est aventuré dans les sous-bois et a été enlevé (adopté ?) par les Indiens. Depuis des années, ce père hurle le nom de son fils dans cet enfer verdoyant où la mort rôde. Mais les «invisibles», les Indiens qui n’ont jamais eu de contact avec les Blancs, ne lui répondent pas. Le jour où il retrouvera cet enfant tant cherché, il découvrira un adolescent déjà homme et n’ayant plus rien à voir avec son mode de vie.La forêt d'émeraude C’est ce choc de deux civilisations qui intéresse et fascine John Boorman le monde des esprits contre le monde du matérialisme. Du côté du père, il y a une armée de technocrates et de bulldozers qui détruisent lentement mais sûrement l’infranchissable mur végétal. Du côté du fils, il y a une société hors du temps et condamnée à brève échéance à la plus destructrice des colonisations… à moins que les esprits ne se mettent de la partie ! Boorman plonge souvent dans le mythe des bons sauvages qui se font de jolies peintures et se livrent à des danses rituelles. On frise la bande dessinée rousseauiste, après avoir fait dans le «comics» violent (avec la lutte du père contre les sauvages). Mais, du point de vue de l’image et de la mise en scène, son film est un véritable feu d’artifices.

Le pirate des caraïbes

Le pirate des caraïbesAu début du XVIIIe siècle, le riche et tyrannique Lord Durant (Peter Boyle) règne sur la Jamaïque. Il fait jeter en prison le gouverneur légitime de l’ile,James Barnet, dont la fille (Geneviève Bujold) s’échappe et se réfugie dans un quartier populaire. Dans une taverne, elle aperçoit un de ses bijoux au cou d’une femme qui accompagne le fameux pirate Ned Lynch (Robert Shaw). Celui-ci a, en effet, réussi à s’emparer d’une part de la fortune des Barnet. Outragée, la jeune fille reprend son bien et fait ainsi la connaissance du pirate des Caraïbes… Ainsi commence cette aventure haute en couleurs, histoire de pirates comme bien d’autres (on verra que Polanski n’a rien inventé), avec des caravelles glissant sur l’océan et des combats au sabre d’abordage. Mais, surtout, une interprétation de haute qualité : Peter Boyle en méchant répugnant, le regretté Robert Shaw en vaillant pirate, et la piquante beauté de Geneviève Bujold — dont on remarquera surtout un morceau de bravoure, lorsqu’elle se met nue, par bravade, devant tout l’équipage de la caravelle.

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